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L’essentielle harmonie franchiseur-franchisés

 

La relation franchiseur-franchisé est souvent comparée à une relation de couple. Les non-dits peuvent être explosifs et les querelles fréquentes. Voici quelques clés pour la faciliter, étant rappelé qu’une bonne et vraie entente peut être économiquement très constructive.

 

Ainsi :

 

1- Un devoir de conseil préalable

Le devoir de conseil n’est pas réservé au profit du consommateur final ; il s’adresse aussi au candidat au réseau. Le Franchiseur doit comprendre la volonté du candidat, ses inquiétudes, cerner son degré de compétence, l’inviter à la transparence et le conseiller sur l’opportunité d’adhérer ou de ne pas adhérer. La bienveillance de l’écoute du chef de réseau, ses remarques objectives favoriseront un sentiment de gratitude du franchisé à son égard, et par suite la qualité des relations futures.

                    « L’harmonie doit indéfiniment se conquérir », écrivait Simone de Beauvoir.

 

2. Pendant toute la durée du contrat, il faut éviter certains écueils :

 

  • Pas ‘approvisionnement exclusif non justifié
  • N’allons pas brouter l’herbe du franchisé ou de l’adhérent avec Internet sans contrepartie
  • Évitons les non-dits et soyons transparents à propos des remises arrière !

 

Certaines attitudes sont à privilégier :

 

  • Il faut un partage d’information. Fixons en commun des objectifs à atteindre et panifions ensemble les actions. En cas d’échec, tout le monde se sentira concerné et la qualité de la relation tête de réseau / exploitant n’en sera pas altérée
  •  Attention à l’équité ! Si Pierre a été exonéré de droits d’entrée, Paul sera particulièrement mécontent de l’apprendre. Et attention à ne pas donner à Jacques de longs délais de paiement sans que des critères objectifs applicables à tous aient été au préalable définis.
  • L’assistance promise doit constituer un minimum. En cas de difficulté d’un exploitant, deux démarches indispensables :

– Le chef de réseau doit se déplacer

– L’animateur local doit redoubler de vigilance. Une présence très forte de la tête de réseau à ce moment fidélisera l’exploitant s’il s’en sort. S’il ne s’en sort pas, le chef de réseau sera plus sécurisé en cas d’action judiciaire.

  •  Ne jamais aider financièrement l’exploitant car alors, cela fera tâche d’huile pour les autres alors que l’exploitant aidé trouvera anormal que le chef de réseau ne réitère par son aide en cas de nouvelles difficultés.
  • Si la pérennité du franchisé est irrémédiablement compromise, mieux vaut l’inviter à quitter sans délai le réseau.

 

Bienveillance, compétence et disponibilité du chef de réseau, transparence mutuelle, sont les clés de la bonne entente entre franchiseur et franchisés.