L’ordonnance du 20 août 2015 vise à faciliter le règlement des litiges entre consommateurs et professionnels, avec le recours à la médiation.
1/ La médiation de la consommation s’applique à un litige national ou transfrontalier entre consommateur et professionnel.
2/ Ne relèvent pas de la médiation de la consommation :
3/ Depuis le 1er janvier 2016, les professionnels doivent mettre en place leur propre dispositif de médiation, ou proposer au consommateur le recours à tout autre médiateur.
Sous peine d’amende administrative :
Processus de médiation
Le consommateur peut recourir à la médiation quel que soit le montant de sa demande. Elle est gratuite pour le consommateur, sauf s’il se fait représenter par un avocat ou assister par une personne de son choix, ou s’il sollicite l’avis d’un expert. En cas de demande d’expertise conjointe, les frais d’expertise sont partagés entre les parties.
Pour engager le processus de médiation, le consommateur doit donner son accord. Il doit adresser une réclamation écrite au professionnel pour tenter de résoudre le litige. Il doit introduire la demande de médiation dans un délai maximal d’un an suivant cette réclamation écrite.
Si le médiateur refuse d’instruire la demande de médiation, il doit fournir, dans les trois semaines, une explication circonstanciée des raisons pour lesquelles il n’a pas accepté de traiter le litige. Exemples :
S’il accepte, il notifie aux parties sa saisine et leur rappelle qu’elles peuvent se retirer à tout moment du processus. La médiation doit trouver une issue dans un délai de 90 jours sauf en cas de dossier complexe. Il reçoit, ensemble ou séparément, les parties et propose une solution pour régler le litige. Les parties sont libres d’accepter ou refuser la proposition de solution qu’il a formulée.
Retenons que même si la participation à la médiation n’empêche pas les parties de saisir une juridiction, les parties ont toujours à gagner en transigeant.